X introduit un nouveau format publicitaire douteux
En plus de renvoyer vers des fermes à contenu, X n’identifie pas les publicités comme telles
Depuis le rachat par Elon Musk, les revenus publicitaires de X, anciennement Twitter, ont baissé d’environ 60 %. Or, les revenus publicitaires représentaient plus de 90 % du chiffre d’affaires de Twitter. Dans le même temps, l’abonnement payant Twitter Blue, désormais X Premium, rapporte moins de 2 % des revenus publicitaires pré-rachat. X a désespérément besoin de revenus.
Matt Binder rapporte sur Mashable que X vient d’introduire un nouveau format publicitaire. Il s’agit de publicités qui ressemblent plus ou moins à d’authentiques publications, mais qui n’en sont pas. Pire, comme le montre l’impression d’écran ci-dessous, les publicités ne sont pas identifiées comme telles.
Parce qu’il s’agit d’une pratique trompeuse, afficher une publicité sans identifier qu’il s’agit d’une publicité est probablement illégal dans de nombreux pays. A minima, c’est d’après moi moralement répréhensible.
Matt Binder rapporte que les publicités conduisent vers des fermes à contenu : ce sont des sites poubelles dont le seul objectif est de générer des revenus en affichant des publicités.
X en est à afficher les publicités les plus bas de gamme qui soit, qui conduisent vers les sites Internet les plus bas de gamme qui soit. Le temps où de grandes marques achetaient des espaces publicitaires sur la plateforme semble bel et bien révolu.