#1 · L’Économiste Sceptique nouveau est arrivé
Après tous ces mois de teasing, il est enfin temps de vous dévoiler en quoi consiste le reboot de L’Économiste Sceptique !
En bref
- L’Économiste Sceptique revient sous la forme d’une newsletter hebdomadaire
- J’aborderai sur cette newsletter les mêmes thèmes que j’abordais jusqu’ici : le scepticisme scientifique, la science économique et la politique, et leurs interactions. J’ai aussi prévu de publier un peu de data journalism.
- Chaque vendredi, je publierai un article gratuitement accessible à toutes et tous. Le premier sera publié dès ce vendredi – abonnez-vous pour ne pas le manquer !
- Afin d’assurer la pérennité de L’Économiste Sceptique et de me permettre d’y consacrer une partie substantielle de mon temps, j’introduirai une version payante de la newsletter au cours des prochaines semaines. J’annoncerai les détails (notamment les prix) dans une annonce dédiée. Les abonné·e·s par email recevront cette annonce dans leur boîte de réception. Pour la recevoir, vous pouvez vous abonner !
- La version payante proposera du contenu exclusif, en plus des articles gratuits du vendredi
- Ce modèle économique permet d’éviter la publicité et de siphonner vos données personnelles. Il est aussi la garantie d’une totale indépendance éditoriale.
- D’autres contenus et d’autres fonctionnalités arriveront au cours des prochains mois
- Je prépare ce reboot depuis plus de six mois, et j’y ai consacré des centaines d’heures de travail
- C’est la première fois depuis que j’ai commencé à faire de la vulgarisation en 2015 que je suis aussi enthousiaste et aussi optimiste sur un projet !
Pourquoi une newsletter ?
Il y a beaucoup à dire sur ce que les newsletters rendent possibles comparées à des formes plus classiques de création de contenu comme YouTube ou Twitter.
En premier lieu, et c’est une question hautement personnelle : l’écriture est mon moyen d’expression privilégié. Sans être horriblement mauvais, je ne suis objectivement pas très bon pour le montage vidéo. Et de manière générale, je n’aime que très moyennement produire des vidéos. Alors qu’au contraire, j’adore écrire. Rien que pour cette raison, une newsletter est une forme qui me convient très bien.
Les newsletters permettent (généralement) de passer outre les plateformes comme YouTube, Facebook et Twitter, dont l’incompétence m'a tenu éloigné de Twitter pendant un mois – et je ne parle pas des expériences d’autres créateurs suspendus, bannis ou victimes des algorithmes opaques de ces plateformes. Les newsletters contournent totalement leurs algorithmes douteux, qui vous empêchent de voir le contenu que vous aimez, et qui poussent les créateurs au burn out les uns après les autres – oui, je te regarde toi en particulier YouTube… Avec une newsletter, il n’y a plus aucun intermédiaire entre vous et moi, et l’algorithme est très simple à comprendre : vous recevez chaque nouvel article dans votre boîte de réception.
Un autre avantage des newsletters est qu’elles permettent d’envisager des contenus plus longs que des tweets ou des posts sur Facebook, plus digestes que les threads, et avec une bien meilleure longévité que les vidéos YouTube. Pour toutes ces raisons, elles permettent de prendre le temps de penser. Et cela m’a manqué cruellement dans mes projets de vulgarisation scientifique et sceptique jusqu’ici.
Un dernier avantage est qu’elles ont un modèle économique prometteur. Je ne vais pas vous inonder de références, mais elles permettent d’envisager d’avoir une activité de création de contenu pérenne avec seulement 1/50ème de l’audience d’une chaîne YouTube ! Pour les sujets de niche comme ceux que j’aborde sur L’Économiste Sceptique, par essence destinés à toucher un public réduit, les newsletters sont un format qu’il faut, de mon point de vue, absolument envisager. Je ne serais même pas surpris si ces dernières devaient permettre aux vulgarisateurs et vulgarisatrices scientifiques de trouver ce modèle économique qui rend ces métiers si difficiles.
Pour finir, une newsletter existe certes dans les boîtes de réception des abonné·e·s, mais elle existe aussi sur un site Internet. Ce qui me donne l’occasion de mettre à profit mes connaissances en développement web et en gestion de serveur, dans l’objectif de vous offrir l’expérience de navigation que je souhaite vous offrir. Une fois encore, il n’y a aucune plateforme qui s’interpose entre vous, mon contenu, et moi.
Et concrètement ?
Concrètement, chaque vendredi je publierai un article sur le scepticisme scientifique, la science économiques et/ou la politique. De temps en temps, je publierai également un article de data journalism. Ces articles du vendredi seront gratuits, et ont vocation à le rester.
Le premier article sera publié dès ce vendredi – abonnez-vous pour le recevoir gratuitement par email dès sa publication !
Bien évidemment, tous ces articles (y compris celui que vous lisez actuellement, qui est le numéro 0 de la newsletter) seront aussi accessibles sur le site Internet de L’Économiste Sceptique.
En vous abonnant par email, vous aurez également accès au mode sombre, qui vous permet de profiter autrement de L’Économiste Sceptique. Et il n’y a ni publicité, ni pistage douteux de vos données personnelles – que vous soyez abonné·e ou non.
Comme c’est déjà le cas pour cet article que vous lisez, chaque article débutera avec une section “En bref” qui résume son contenu. Idéal si vous n’avez pas le temps ou l’envie de le lire en entier, ou si vous ne savez pas si le reste de l’article est de nature à vous intéresser.
Sur le contenu lui-même, mon objectif est (et a toujours été) de vous informer sur la science économique. Je ne cherche à vous convaincre de rien. Je pense par exemple que la science économique est une discipline scientifique, mais si vous pensez, avec des arguments solides, qu’elle ne l’est pas, j’arrive parfaitement à vivre avec l’idée que nous soyons en désaccord. En fait, je suis même d’une certaine façon à la recherche du désaccord. Car lorsqu’il est alimenté par des arguments de qualité, il est toujours, ou presque, fécond.
Pour cette raison, je mets un point d’honneur à expliquer clairement les concepts et mes idées. Mon objectif est que le contenu de L’Économiste Sceptique soit compréhensible par quelqu’un qui n’a jamais été en contact avec la science économique. Je ne compte pas me dissimuler derrière L’Économiste Sceptique pour essayer de me faire passer pour plus intelligent que je ne le suis en utilisant des mots compliqués. Et quand j’utilise du jargon, je fais toujours attention à le définir – ou à renvoyer vers des définitions accessibles.
L’Économiste Sceptique n’est pas non plus un projet militant. Que vous soyez de droite, de gauche, que vous vous considériez comme apolitique ou non-partisan, c’est littéralement le dernier de mes soucis (ma seule ligne rouge, et ça n’est pas nouveau, c’est l’extrême-droite). Cela ne veut pas pour autant dire que L’Économiste Sceptique est “neutre” ou “apolitique”. Mais son objectif n’est pas, n’a jamais été, et ne sera jamais, de faire la promotion d’une idéologie politique particulière – même si j’ai, à titre personnel et comme tout le monde, une idéologie politique. Je veux aborder la politique, pas faire de la politique – deux attitudes bien différentes mais trop souvent confondues.
Pourquoi une newsletter payante ?
L’une des grandes difficultés lorsque l’on créé du contenu est d’avoir le temps de créer ce contenu, surtout si l’on souhaite produire du contenu de qualité. Le problème est que lorsque l’on est obligé de concilier une activité professionnelle avec cette activité de création de contenu, l’équation peut vite devenir très compliquée – avec, à terme, le risque de s’épuiser, et d’arrêter. Pour celles et ceux d’entre vous qui étaient déjà là à l’époque, c’est en grande partie cet épuisement qui a tué Le Signal Économie, le projet qui a précédé L’Économiste Sceptique.
L’enjeu est donc de se libérer du temps pour réussir à produire ce contenu de qualité. Or, il n’y a pas de secret : pour réussir à se libérer du temps, il faut que le contenu soit une source de revenus. En d’autres termes, il faut réussir à faire en sorte que l’activité professionnelle et l’activité de création de contenu ne forment qu’une seule et même activité. C’est pour cette raison que j’inaugurerai une version payante de la newsletter au cours des prochaines semaines.
Cette version payante vous proposera du contenu exclusif, en plus des articles du vendredi. L’objectif est de trouver le meilleur compromis entre rendre L’Économiste Sceptique pérenne, et offrir du contenu gratuit – et donc accessibles à toutes et tous, sans restrictions, notamment d’âge et de moyens. Je pense avoir trouvé un compromis intéressant, que j’ai hâte de vous proposer.
Ce modèle économique permet également d’éviter la publicité et le moissonnage souvent abominable de vos données personnelles. Il garantit également une totale indépendance éditoriale.
Comme avec les articles du vendredi et si vous décidez d’opter pour l’abonnement payant, ces articles réservés aux abonné·e·s vous seront envoyés par email. Ils seront également accessibles sur le site de L’Économiste Sceptique.
Je reviendrai vers vous au cours des prochaines semaines pour vous donner les détails de cette version payante, et notamment les prix. N’hésitez pas à vous abonner pour ne pas manquer cette future annonce – ni les prochains articles gratuits !
Ce qui arrivera ensuite
Le lancement de la newsletter gratuite puis de la newsletter payante vont déjà bien m’occuper. J’imagine en particulier qu’il y aura sans doute des bugs, des problèmes, des éléments d’interface pas clairs qu’il faudra que je corrige. Je dois aussi trouver le bon rythme pour la rédaction des articles.
Pour autant, il ne s’agit que d’une première étape. Cette newsletter n’a pas vocation à empiler les nouvelles fonctionnalités juste pour le plaisir d’empiler les nouvelles fonctionnalités. Mais il y a un certain nombre de fonctionnalités que j’aimerais quand même ajouter.
À ce stade, il est (beaucoup) trop tôt pour annoncer quoi que ce soit. De la même façon que j’ai pris le temps de construire la pile ODIstack sur laquelle repose la nouvelle version de L’Économiste Sceptique, de la même façon que j’ai pris le temps de construire la ligne éditoriale de ce reboot, je construirai ces nouvelles fonctionnalités au rythme qu’il faudra pour qu’elles soient solides, simples à utiliser et correspondent à ce que j’ai en tête !
J’y crois !
Pour finir, j’aimerais vous partager mon envie et ma confiance en cette nouvelle version de L’Économiste Sceptique. Vous ne le voyez pas, mais la pile ODIstack sur laquelle il repose, j’ai passé les six derniers mois à la construire. Le thème graphique, c’est également moi qui l’ait développé. Sur le thème seul, j’y ai passé entre 100 et 150 heures. C’est à la fois considérable, et en même temps, je ne les ai pas vu passer.
Je n’aurais pas investi autant de mon temps, de mon énergie, et de mon argent (car la pile ODIstack fait peser un coût certain sur mes finances personnelles alors que je suis au chômage…) si je ne croyais pas en L’Économiste Sceptique. Je n’aurais pas investi autant de mon temps, de mon énergie et de mon argent si je n’avais pas la conviction d’avoir trouvé la formule adaptée pour L’Économiste Sceptique. Pour vous donner une petite idée de mon enthousiasme, j’ai actuellement 91 brouillons d’articles dans mon éditeur de texte ! Au rythme d’un article par semaine, c’est quasiment deux ans de contenu. Je ne pense pas avoir jamais été aussi créatif de toute ma vie – de très loin.
Depuis que j’ai commencé la vulgarisation, en 2015, je n’ai jamais connu un tel enthousiasme, une telle envie, un tel plaisir, et un tel optimisme. On dit, et à juste titre, que la vulgarisation, fusse-t-elle scientifique ou sceptique, est un métier aux conditions économiques difficiles. Mais pour la première fois, j’aborde cette activité avec de l’espoir. L’espoir que le modèle économique de la newsletter soit le bon, et qu’il me permette d’y consacrer une part substantielle de mon temps chaque semaine. L’espoir que je puisse (enfin) transmettre les idées que j’ai envie de transmettre, sous la forme que j’ai envie de les transmettre. L’espoir que nous créerons une communauté saine, plaisante, où il est possible de faire des erreurs et d’apprendre sans se faire stigmatiser, et où il est possible d’alimenter le désaccord et l’échange en ayant conscience de nos biais et en nous respectant les un·e·s les autres.
Le terme de bienveillance est aujourd’hui trop galvaudé dans la communauté sceptique pour encore vouloir dire quelque chose. Je lui préférais plutôt le terme de “bon vivre” : je veux que L’Économiste Sceptique soit un espace où il fait bon vivre – et penser.
À vendredi pour le premier article !